Le premier janvier 2025, ma fille Ondine et moi avons été pris d’une inspiration créative et avons entrepris l’improvisation d’une fresque sauvage sur un des bunkers de l’ouest de l’île Sainte Marguerite. L’idée est venue comme une évidence sur mon parcours artistique et personnel.

Ondine et moi avons récolté de la terre rouge entre les rochers et des morceaux de charbons échoués, bricolé des récipients avec des déchets plastiques trouvés sur le bord de l’eau, dilué terre et eau de mer pour faire un badigeon, et nous nous sommes lancés dans la peinture d’un poulpe sur le mur du bunker en utilisant des racines d’algues comme pinceaux.

Le poulpe fait face à la mer et à son habitat des rochers. Certains de ses frères vivant pourront sortir un oeil de l’eau pour questionner cet figuration. Il est fait de matériaux naturels et respectueux de l’environnement, à la manière d’anciennes pratiques humaines préhistoriques. Cette oeuvre fait référence par sa forme et son emplacement à une tradition de fresque ou de mosaïque antique Grec, Romaine, ou Chypriote, mais aussi aux arts décoratifs populaires que l’on peu trouver tout autour de la Méditerranée. 

Ma proposition de décore mural avec cette oeuvre, est l’expression authentique de la personne que je suis, l’enfant des iles, l’artiste, l’humain.